Pratiquement tout les peuples ont des mythes de fondations qui garantissent leurs appartenance à la terre et qui légitime leurs propriétés culturelles sur la terre, les paysages, les monuments voire aussi le ciel et les étoiles. Pour les Athéniens, c'est Érichtonios, d'où nous viens «chtonien» qui signifie terre. le mot autochtone en est un dérivé. Qu'ils s'agissent de dieux, de héros, du chaos ou du silence, l'être culturel a toujours cherché à assurer son identité et à assurer sa survie dans le temps par une forme ou une autre d'originalité. Ce sentiment d'être «original» a pour but de nous rassurer face aux angoisses que suscite notre disparition imminente et nous permet les distinctions en nous différenciant des autres cultures.
Qu'en est-il du Québec? Avons-nous des mythes, des héros, des sagas? Il semblerait que non. Nous sommes laissés à nous même, sans références ni modèles. Que doit-on retenir de notre passé? le cycle des saisons? alors que l'hiver est devenu plus une nuisance qu'une saison d'aventure ou le mot survie prend tout son sens, je crois bien qu'on m'accordera que l'hiver n'est plus une force caractérisante de notre culture. La bataille pour la sauvegade du français? ah, de quelle utilité est une langue si la culture qu'elle transporte ne peut même plus comptée sur les saisons pour s'enrichir et se faire? les référendums? Ils m'apparaissent plutôt comme l'aveux d'un échec d'auto-détermination.
Alors en ce qui concerne le débat sur les accomodements raisonnables, je me demande bien sur quelle culture il porte au juste? la place des cultures d'autruis et leurs forces dynamisantes ou l'appauvrissement de la nôtre? Nous n'avons jamais voulu prendre le contrôle de la culture québécoise. Au contraire, au Québec il semble qu'on se méfie des intellectuels. Alors quoi? vous avez peur de perdre quoi exactement? un contrôle que vous ne possédez pas de toute facon ou la crainte de voir éclater au grand jour une vérité qu'on se cache depuis le traumatisme référendaire de 1980, c'est-à-dire que le québécois moyen est faible, peureux et oisif?
J'habite en plein coeur de la capitale et pourtant j'ai souvent l'impression de vivre au moyen-âge.
Qu'en est-il du Québec? Avons-nous des mythes, des héros, des sagas? Il semblerait que non. Nous sommes laissés à nous même, sans références ni modèles. Que doit-on retenir de notre passé? le cycle des saisons? alors que l'hiver est devenu plus une nuisance qu'une saison d'aventure ou le mot survie prend tout son sens, je crois bien qu'on m'accordera que l'hiver n'est plus une force caractérisante de notre culture. La bataille pour la sauvegade du français? ah, de quelle utilité est une langue si la culture qu'elle transporte ne peut même plus comptée sur les saisons pour s'enrichir et se faire? les référendums? Ils m'apparaissent plutôt comme l'aveux d'un échec d'auto-détermination.
Alors en ce qui concerne le débat sur les accomodements raisonnables, je me demande bien sur quelle culture il porte au juste? la place des cultures d'autruis et leurs forces dynamisantes ou l'appauvrissement de la nôtre? Nous n'avons jamais voulu prendre le contrôle de la culture québécoise. Au contraire, au Québec il semble qu'on se méfie des intellectuels. Alors quoi? vous avez peur de perdre quoi exactement? un contrôle que vous ne possédez pas de toute facon ou la crainte de voir éclater au grand jour une vérité qu'on se cache depuis le traumatisme référendaire de 1980, c'est-à-dire que le québécois moyen est faible, peureux et oisif?
J'habite en plein coeur de la capitale et pourtant j'ai souvent l'impression de vivre au moyen-âge.
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