16/09/2008

Quelque chose de pourris dans la blogosphère québécoise.


J'ai été témoin d'un combat de coqs, des petits coqs. J'aime bien les sympathiques volailles, même que j'en possède un moi-même; très viril, très dominant et laissez-moi vous dire que je n'oserais jamais me mettre entre ce coq et un autre de la même taille. enfin...

L'événement était long et plutôt ennuyeux, mais les véritables pertes de temps sont rares de nos jours, aussi j'ai regardé la scène avec la curieuse impression d'avoir un nain sur les épaules. C'est normal, il fallait voir le sérieux de l'affaire!

Dans le coin droit, l'auteur à la page, la nouvelle tradition qui revendique l'honneur de l'ancien putsch. De l'autre, qu'on hésite encore à appeler «coin gauche», le barbare, le goth frappant aux portes du palace de briques de papiers. En finale, la voix de la sagesse, le chien de feu qui garde la mesure.

Les langues ne se mêlent pas pour s'embrasser, c'est la guerre.

Watchez vous les jeunes, quand les égosses se gonflent la terre tremble et le monde devient mâle.

Entre un monarque et ses promesses saturnales ou un Judas de la littérature, qui choisir je vous le demande?

Je me livre au poète oraculaire et entre les deux mots, c'est le moindre qui gagne, le mien. De cet auteur là je veux connaître les pensées, le reste n'est que détails.

Hélas, le ciel s'alourdit, le baromètre est à la hausse, le sérieux revient, Robert gronde et Larousse s'enflamme. Ils s'unissent contre un typhon aux milles gueules!

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and fuck y'all bitches.

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