26/02/2008

VLB: tout feu, tout flammes.


Aujourd'hui Victor-Lévy Beaulieu a jeté au feu la première copie de sa dernière œuvre, en prétextant qu'il s'agissait là d'un sacrifice symbolique. Le très coloré auteur voulait illustrer un argument dont la portée est lourde de conséquences: Si le Québec accepte d'être les bâtard du français, alors le Québec ne mérite pas sa culture francophone.

Pis encore pour nous, pauvres illettrés; nous ne méritons pas l'œuvre de VLB lui-même dans laquelle sa vie est consignée car ça ne l'intéresse «pas pantoute de devenir un débris de l'histoire des autres»(1).

Je vais vous dire ce que j'en pense: Ça sent le vieux.

L'odeur est loin d'être fraîche. Ça sent le cadavre, celui qui pourrit sous le lit des «québécois de souche» depuis les années '70.

VLB voudrait que toute une génération suive son exemple et embrasse le dogmatisme de la loi 101 et du protectionnisme culturel. En le lisant, je me suis dit qu'on devrait transformer le Québec en zoo de la francophonie, on pourrait faire payer les touristes à l'entrée, ça financerait l'Office de la protection de la langue française.

Je ne lui en veut pas vraiment, son comportement est typique de l'obsessif compulsif: problème de gestion de l'environnement, crainte face à l'extérieur, relation compliquée avec la propreté, qu'elle soit de nature hygiénique ou idéologique, besoin du confort familial, du rapport à la communauté, syndrome du vase-clos. Le Québec en boîte, avec VLB assis dessus. Voilà, à toute fin pratique ce qu'il souhaite.

On vas-tu finir par en finir avec la plèbe des vieux sans-génies qui n'arrêtent plus de nous maudire d'être ce qu'il nous ont fait devenir?

Est-ce qu'on le veut son Héritage? Sérieusement, ça représente quoi l'ensemble de son œuvre pour ma génération sinon l'inventaire d'une liste d'erreurs qu'ils ont appelé «projet de société»?

À défaut d'avoir un mythe fondateur, des héros surnaturels, on a quoi? Ben voyons, me semble que c'est clair?

On a une langue esti!

En fait, le Québec est béni entre tous parce qu'il est français. Le français c'est très spécial, tout le monde sait ça, l'univers le sait, Dieu le sait. C'est tellement spécial comme langue qu'on peut s'en servir pour définir un objet vraiment très spécial qui s'appelle: le Québec!

Bref, la seule chose pour laquelle le français aurait dû être utile, c'est définir le Québec. Or, c'est quoi le Québec?

On ne le sait pas encore tout à fait. C'est pas clair, mais c'est certain, certain, certain que c'est une nation distincte et que ce qui est distinct est singulier! Pis, tsé...si c'est singulier, c'est un objet spécifique et si c'est spécifique c'est nécessairement...tenez-vous bien: Unique!

Le français sert donc à définir quelque chose d'unique ce qui lui transmet invariablement beaucoup de valeur.

Mais VLB ne sait toujours pas de quoi il parle. Cela ne veut pourtant pas dire qu'il n'en n'a pas l'expérience. Il pratique sa culture québécoise quotidiennement, sans arrêt. Comme tout le monde, comme vous, comme moi, comme eux, comme les autres. Est-ce que c'est spécial si c'est quotidien? n'est-ce pas même un peu banal?

Alors qu'y a-t-il d'extraordinaire au français?

Rien.

Par «francais» on désigne un appareil grammatical servant à parler des objets qui nous entourent.

C'est un outil, un héritage, soit...mais un credo? un dogme? Certainement pas, ou sinon c'est que nous ne sommes pas encore sortit de la Grande Noirceur.

Alors que cet agaçant prophète en mal d'attention se taise pour l'amour des bons Dieux!


22/02/2008

L'habit ne fait pas le moine! - Partie 6

J'ai déjà abordé le sujet du Grand Ténébreux, plus rare ces temps-ci il faut le dire. C'est celui qui fait appel aux instincts maternels des femmes pour les séduire. Ensuite, j'ai diagnostiqué un nouveau syndrome féminin, le M.U.D.S., qui reste encore à définir à l'intérieur d'une théorie déjà existante. J'opterais probablement pour l'approche psycho-dynamique de la psychanalyse, le behaviorisme étant, me semble-t-il plus approprié aux vrais hommes qui auraient besoin de quelques cours de dressage faute d'être de vrais mâles. Plus tard, nous avons jeté un peu de lumière sur la Vedette Locale ainsi que sur le non moins célèbre Éternel Insatisfait. Bon joueur et suivant les conseils de mon ex, je me suis moi même regardé dans le miroir et je n'ai rien trouvé qui vaille la peine d'être mentionné à mon sujet.

Hormis le fait que je suis un Flirt-a-Olic. Qui m'en voudrait? toutes les femmes qui m'entourent sont de véritables déesses. Vu que c'est de faute si je fais du flirt un mode de vie, je ne vois pas pourquoi je m' éterniserais sur le sujet.

Par-contre, on a moins retenu mon véritable coup de génie, soit le Principe de Décoration! C'est normal, c'est la plus grosse pilule à avaler.

Mais une fois qu'on l'a compris et pratiqué ce principe là, on voit venir de très loin tout les crosseurs.

Ce qui m'amène à réfléchir sur les dandys du futur, les trendsetters et autres crisse de picouilles qui pense que leur perspective sur la vie justifie leur petit maudit ton paternaliste en jouant la game des «ployes». Je ne voudrais pas m'étendre en insultes, mais c'est plus fort que moi. Certains mâles bandent sur des femmes vulnérables, d'autres sur des jeunes vierge au quart femme et au 3/4 salope. Moi, c'est que m'excite vraiment, c'est de trouver des gars qui me ressemblent d'une façon ou d'une autre et de les envoyer chier. C'est comme une purification, c'est thérapeutique.

Mais je digresse.

Enfin, là je quitte le domaine plus large des Mister Nice Guys pour m'intéresser à la lie du Vrai Homme, le Pater Trendy.

Mais avant je dois aller travailler.









21/02/2008

Maudites gang de mémères


Je suis un voyeur.

J'ai plusieurs créanciers que je laissent courir et je fais de l'hypoglycémie, ça me rend impatient et agressif, surtout têteux et intolérant. Une vraie teigne.

J'ai une gosse et demi et quand j'étais petit j'avais une mouche apprivoisée que j'appelais Georges. J'ai eu un chien aussi : copain. Il est mort incontinent, mais il ne s'en plaignait pas.

Je ne sais pas nager et j'aime beaucoup prendre les femmes par derrière, sans hésitation et sans convention. J'ai remarqué qu'elles devenaient plus faciles si elles avaient l'impression de se faire prendre par le Destin.

J'ai un faible pour le rhum et les folles. Je ne tolère pas les discussions sur la politique, c'est une perte de temps. Convaincre les autres que j'ai raison, c'est trop long et puis est-ce que mes observations vont changer leurs vies? non. Et bien qu'ils crèvent.

Je ne suis pas un relativiste, mais je ne crois pas à grand chose. Je pense que tout ce qui s'appelle «post-moderne» est dans le champs, or je préfère redtube à pornhub.

J'ai frenché ma première fille de 12 quand j'en avais 28. C'est faux, je vous niaise.

J'ai frenché ma première fille de 12 ans alors que j'en avais 13. Elle a été condamnée en 2006 après avoir eu une relation sexuelle complète avec un jeune de 13 ans. Je la trouve toujours très sympathique et en plus, j'avoue que ça m'a flatté. Salut Julie.

C'est assez ou vous en voulez plus?

11/02/2008

Le Ring

Depuis la naissance de la rationalité deux choix apparaissent clairement:

1) La Raison ou,
2) La Violence.

1a) Vous admettez tacitement, on peut honteusement même, que malgré votre sentiment de puissance ou vos envie de force, vous avez désespérément besoin de savoir que le Bien et le Mal existent.

2a) Vous vous cachez de la face du monde parce qu'il vous renvoie un diagnostic épouvantable! Vous êtes malade, malsain, vous souffrez d'une paraphilie de la raison: Vous vouez un amour morbide pour la force et la violence. Pour vous rien ne résiste à l'argument de l'arbitraire, de la force et la vie, quoiqu'on en dise ou qu'on en fasse, n'est que Violence. La société n'est qu'un camouflage...si vous le pouviez, vous seriez un tortionnaire, un dictateur, un bandit, une bête. Vos appétits de domination n'ont de limites que les règles de bienséance pour lesquelles ont vous a dressé.

2b) Ces règles ont cessées d'être un poids il y a quelques temps, elles sont devenues votre cachette parce qu'il faut bien l'avouer: il faut bien pouvoir baiser.



04/02/2008

Saleté de nuisance

Tout l'après-midi j'ai eu affaire à différents fonctionnaires, commis, préposés, fainéants, gigons, vendeurs et autre capital humain de notre belle Modernité.

Ils partagent tous la même pathologie. Ils sont tous à moitié névrosés. Ils sont tous normaux, conformes, dressés, polis et limités.

Leur problème, c'est le dehors, l'autre, la différence, les contradictions, bref...tous ce qui contraste avec leurs existences muettes et prévisibles. En cherchant la vérité, le monde authentique, la vie réussie et l'égalité (avec quoi exactement? on est en droit de se le demander) qui occupe la position très privilégiée de parent, on a retourné l'égo sur soi-même et du coup nous avons assassiné l'Alter Ego, ce deuxième spécialiste qui doit toujours nous rappeler notre paresse, notre abandon et notre fâcheuse manie de faire de la lassitude un mode de vie.

C'est un monde de merde parce que la grande majorité des «citoyens» de cette chiotte en sont restés au stade anal. Problème avec la retenue, incapables d'être autonomes, problème aussi avec tout ce qui doit exercer un contrôle extérieur à leur système, que ce soit la famille, le travail ou la loi. le problème n'en est pas un de résistance comme c'est le cas avec les petits morveux reblles, non. Eux, c'est l'exemple même de la sagesse au sens vide du terme; ils sont tranquilles, saints, touchants, leurs regards innocents caressent la réalité avec ce je ne sais quoi d'incompréhension qui caractérise l'idiot. Ils ont besoin du confort de quelqu'un qui leur nettoie les fesses gentillement en chantant: «regarde le beau caca! bravo! bravo! il est beau le caca de [votre nom], hein?».

Ça n'a même pas le minimum requis pour vouloir changer les choses, même les petites. La culpabilité étouffée que vous ressentez à chaque fois que vous perdez du temps, que vous allumez une cigarettes, que vous ne dites pas ce que vous voulez dire, que vous pliez...même pas par manque de courage, pire esti, par paresse!...ce petit sentiment là, la culpabilité est d'avance insignifiant, vous en avez fait un mode de vie. Votre sens s'achète, il «fit» sur vos, sur vos pantalons, dans votre char, vos gadgets, les petits luxes, votre peur de la fin, de la mort, vos horaires, votre ponctualité et certains d'entre vous on osez essayer de me faire croire que c'était ÇA le monde. Pire, gang d'enculés, que c'était ÇA la vie. C'est bas, c'est mesquins, c'est insignifiant et c'est surtout ennuyeux, parce qu'en choisissant différemment je vous renvoie l'image de votre médiocrité. C'est comme une gifle, une chienne là...un sucker punch.


Depuis quelques heures, je ne peux m'empêcher de me dire que l'état de guerre serait finalement beaucoup plus simple que cette saleté de société de merde.


C'est lamentable, je suis déçu. En googlant «guerre» ou «war», Google ne retourne que des titres de jeux vidéos.

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