Une des mes
sources d'inspiration me disait qu'elle souffrait du MUDs. Pour sa gouverne (je lui doit bien ça) et pour les autres, j'ajoute que le Messed Up Date syndrome n'est pas exclusif au type Grand Ténébreux. Le pelletage de bouette est propre au genre humain, mais dans le cas qui nous intéresse, les dates (des aventures humides jusqu'aux discussions sèches), le MUDs peut vraiment devenir une malédiction ou pire, dégénérer en quasi-obsession où celle qui en souffre désespère de trouver un homme, un vrai. Un femme à qui on diagnostique le MUDs a généralement des relations floues et sans issues. Dans le monde sombre et souterrain du célibat et de la recherche de dates, le MUDs fait apparaître une lumière au bout du tunnel qui s'avère souvent n'être en fait que l'éclat des angoisses masculines: Crainte de perdre sa liberté, doute sur l'engagement, envie constante d'être le mâle alpha, peur de cesser d'être le mâle alpha, difficulté à concevoir qu'il n'est pas le seul à savoir baiser, savoir baiser, etc. Le besoin criant des mâles de se faire rassurer sur leurs valeurs de mâle et sur l'importance qu'ils ont dans la vie d'une femme agit sur celles-ci comme de la drogue sur un junkie. En phase terminale, la femme atteinte du Messed Up Date syndrome, croira que l'objet de sa recherche, «un homme, un vrai» relève plus des romans et des chums des autres que de la réalité.
Si le MUDs était un véritable syndrôme, ce serait facile. Une visite chez le psy, une relation sans lendemain mais excitante ou un voyage au Brésil aurait vite fait de régler le problème.
Malheureusement, sur ce coup-ci les femmes ont raison. «L'homme, le vrai» est ce que les paléonthologues appellent un fossile vivant. Comme témoin j'appelle Sénèque, mon vieil ami romain, qui se plaignait des MUDs alors que l'Empire romain était à son plus fort (il les appelaient les épilés, ou faux hommes qui doivent se faire servir à souper pour se rappeler de la nécessité de s'alimenter).
Les «Hommes, les vrais» sont rares et disparaissant. La résultante est que leurs caractéristiques sont difficiles voire impossible, à décrire.
J'avance toutefois l'hypothèse que le seul homme idéal est célibataire et qu'il doit le rester. Je l'appuie sur ce principe (dont l'explication se trouve ici): Que tout ce qui fait qu'un homme peut être «un homme,un vrai» ne peut s'incarner dans le couple.
Cette chronique entend le prouver.

Si le MUDs était un véritable syndrôme, ce serait facile. Une visite chez le psy, une relation sans lendemain mais excitante ou un voyage au Brésil aurait vite fait de régler le problème.
Malheureusement, sur ce coup-ci les femmes ont raison. «L'homme, le vrai» est ce que les paléonthologues appellent un fossile vivant. Comme témoin j'appelle Sénèque, mon vieil ami romain, qui se plaignait des MUDs alors que l'Empire romain était à son plus fort (il les appelaient les épilés, ou faux hommes qui doivent se faire servir à souper pour se rappeler de la nécessité de s'alimenter).
Les «Hommes, les vrais» sont rares et disparaissant. La résultante est que leurs caractéristiques sont difficiles voire impossible, à décrire.
J'avance toutefois l'hypothèse que le seul homme idéal est célibataire et qu'il doit le rester. Je l'appuie sur ce principe (dont l'explication se trouve ici): Que tout ce qui fait qu'un homme peut être «un homme,un vrai» ne peut s'incarner dans le couple.
Cette chronique entend le prouver.
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