Toute la journée j'ai trimé comme un nègre pour imaginer une façon de présenter des arguments assez convaincants pour démontrer aux victimes du MUDs et des relations bouetteuses que leurs quêtes de «l'homme, le vrai» n'est que délire et poudre aux yeux. Ça doit être la chaleur, mais j'ai failli à la tâche. Pourtant, j'ai vraiment travaillé dur. Je suis allé dans 3 cafés terrasses, je suis allé au gym, au Tutto Gelato pour une crème glacé, à l'épicerie...putain, je vous jure, j'ai spotté les filles toute l'après-midi à la recherche d'un symptôme, d'un indice de MUDs et de l'inspiration.
Je vous bourre là. En fait, je me suis dis toute la journée que j'aimerais bien rencontré une femme qui me ressemble, avec qui je serais surtout complice. Assez en tout cas pour que je lui donne raison (1 fois sur 5 mettons) quand elle me traite d'idiot. Un femme douce, au 3/4 bitch, assez cochonne pour combler mes envies de trip à 3 et assez groundée pour comprendre et même s'amuser de me voir sacrer le camp après l'amour parce qu'on dort tellement bien tout seul. Un femme cynique, qui en a assez du romantisme et du niaisage à la Walt Disney.
«En gros», me dis Nietzsche (c'est le nom que je donne à ma Lucidité avec laquelle je vis en promiscuité le plus souvent possible...je sais, Nietzsche c'est un gars, pis?), «Tu veux une femme qui n'aura aucun remord à te crisser là quand elle va être à boutte?».
Un gars à moustache vient de me dire que je veux une fille avec du poil qui se comporte comme un mâle et je suis là, avec mon beau petit plat rose et ma petite boule de crème à glace aux cerises, en train d'avoir une réflexion sur le romantisme féminin, le vrai homme, le célibat et les relations poches.
Pa-thé-ti-que. À ce compte là je devrais auditionner pour Sex and the City ou Desperate Housewives.
C'est là que j'ai eu comme un serrement de gosses.
Je n'irai pas par quatres chemins, je vais vous dire pourquoi «l'homme, le vrai» ne peut être que célibataire. C'est simple, parce que toute les représentations, toutes les idées de ce que ce qu'un homme est supposé être sont fausses. J'exagère un peu là, mais à peine. Et laisser moi vous dire que je ne serais pas étonné si c'était aussi vrai des femmes.
Avant de faire l'inventaire des «faux hommes», je voudrais m'exprimer sur ce que j'entends par «serrement de gosses». Le serrement de gosse c'est la rébellion du mâle contre ce qu'il perçoit comme une attaque flagrante de son territoire. C'est un sentiment de malaise et d'envie de domination complètement irrationnelle mais fulgurante tout de même, qui survient quand un «faux homme» se présente aux femmes que je connais. Ce qui le provoque, c'est de voir les femmes réagir favorablement à ce «grément» là alors que c'est clair pour tout les bon gars témoins de la scène que c'est un esti de poseur.
L'équivalent mâle de la blonde aux grosses boules mais avec la différence que si nous autres on veut la baiser, les filles, elles, tombent en amour, développent un kick ou en tout cas se mettent à divaguer et se transforment en nunuches. En tout cas, à tord ou à raison, moi, ça me met dans tout mes états. Après le secret sur la relation des gars et de la porno, je vais vous révéler une habileté particulière que j'ai développé au fil des déceptions amoureuses: Je peux vous prédire à peu de choses près le nombre de semaines ou de mois qu'une femme prendra à se rendre compte que son «nouveau» mec est un épais ou qu'il représente un risque très important de MUDs.
Je suis assis tranquille avec mon petit plat de yaourt glacé aux cerises et là je vois deux de mes «flirts» passer en compagnie d'un gars de 25 ou 26 ans, 5'11", au teint cuivré, bien cut, gougounes de plage puma à la mode, pantalon 3/4 de surf en lin et une camisole de type «muscle top» un peu bohème. Une barbe d'une semaine trimée et entretenue, des rastas de bon goûts et un bracelet blanc avec «freedom» imprimé dedans. Il a de bonnes mains, un physique de danseur de capoera, des belles dents, un sourire permanent et il a l'air de connaître tout le monde.
Serrement de gosses. Je suis convaincu qu'il envoie la mains au hasard au passants et aux voitures juste pour avoir l'air branché et je m'étonne qu'autant de personnes lui rendent la pareille. Crime, ils ne le connaissent même pas...maudit fendant.
En tout cas, après le Grand Ténébreux, je vous présente l'autre extrème du spectre de morons qui m'écoeure tant et qui vous excite autant: La Vedette Locale.
À l'inverse du Grand Ténébreux dont l'apparence de tourments intérieurs fait apparaître plus sensible et introspectif, la Vedette Locale a l'air vraiment à l'aise socialement et aura tendance à aller vers les gens. La Vedette Locale ne voyage pas pour se trouver mais pour «explorer» le monde et ses habitants. Conséquemment la Vedette Locale a l'air partout chez elle. L'aisance avec les réseaux social qu'elle dégage est sa meilleure arme de séduction. Il faut comprendre que la Vedette Locale a vraiment beaucoup d'amies qui la tienne très occupée. D'habitude, son réseau social est très dynamique et surtout très présent. Il fait sentir à sa nouvelle prospecte que c'est un homme convoité mais en même temps, et c'est là tout son art et son savoir-faire, elle sait faire en sorte qu'une fille se sente spéciale et privilégiée.
Alors que le Ténébreux fait appel à l'instinct maternel et qu'il sait le mettre à son avantage, la Vedette Locale s'attaque à l'insécurité des femmes face à la vie publique et aux nouvelles rencontres. Dans les bras d'une Vedette Locale, la femme ne craint pas de perdre du standing ou d'avoir l'air folle ou de se faire mettre de côté. Le principe est le suivant: la Vedette Locale jouit d'un confort social qui lui permet de toujours être sous son meilleurs jour et il projette se sentiment sur celle qu'il convoite.
Devenir une Vedette Locale est assez simple. Premièrement, une Vedette Locale joue toujours d'un instrument de musique, très utile pour gagner l'avantage de la scène lors de «social happening» sans prétention. Généralement, elle pratique aussi un sport à la mode et qui présente un certain risque puisqu'il doit avoir l'air un peu courageux. Capoera, escalade, rafting et/ou kayak de rivière/mer. Vous verrez, lors de la première sortie en boîte ou dans un bar sympathique, il paraîtra connaître le staff, particulièrement le barman. Il sait parler aux femmes et est entreprenant parce qu'il sait que les «hommes, les vrais» sont rares. Il joue cette game là à la perfection.
Son point faible c'est l'orgueil. Pour le piéger, essayer de lui faire penser que vous connaissez une de ses ancienne conquête et il essaiera discrètement de savoir ce qu'elle aura bien pu vous dire. En riant et sur un ton de plaisanterie, laissez lui entendre qu'elle vous a parlé de ses performances. S'il tente d'en savoir plus, rassurez-le en lui disant de ne pas s'inquiéter, qu'elle vous a dit que «c'était ben correct...»
Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour moi s'il vous plaît.
Je vous bourre là. En fait, je me suis dis toute la journée que j'aimerais bien rencontré une femme qui me ressemble, avec qui je serais surtout complice. Assez en tout cas pour que je lui donne raison (1 fois sur 5 mettons) quand elle me traite d'idiot. Un femme douce, au 3/4 bitch, assez cochonne pour combler mes envies de trip à 3 et assez groundée pour comprendre et même s'amuser de me voir sacrer le camp après l'amour parce qu'on dort tellement bien tout seul. Un femme cynique, qui en a assez du romantisme et du niaisage à la Walt Disney.
«En gros», me dis Nietzsche (c'est le nom que je donne à ma Lucidité avec laquelle je vis en promiscuité le plus souvent possible...je sais, Nietzsche c'est un gars, pis?), «Tu veux une femme qui n'aura aucun remord à te crisser là quand elle va être à boutte?».
Un gars à moustache vient de me dire que je veux une fille avec du poil qui se comporte comme un mâle et je suis là, avec mon beau petit plat rose et ma petite boule de crème à glace aux cerises, en train d'avoir une réflexion sur le romantisme féminin, le vrai homme, le célibat et les relations poches.
Pa-thé-ti-que. À ce compte là je devrais auditionner pour Sex and the City ou Desperate Housewives.
C'est là que j'ai eu comme un serrement de gosses.
Je n'irai pas par quatres chemins, je vais vous dire pourquoi «l'homme, le vrai» ne peut être que célibataire. C'est simple, parce que toute les représentations, toutes les idées de ce que ce qu'un homme est supposé être sont fausses. J'exagère un peu là, mais à peine. Et laisser moi vous dire que je ne serais pas étonné si c'était aussi vrai des femmes.
Avant de faire l'inventaire des «faux hommes», je voudrais m'exprimer sur ce que j'entends par «serrement de gosses». Le serrement de gosse c'est la rébellion du mâle contre ce qu'il perçoit comme une attaque flagrante de son territoire. C'est un sentiment de malaise et d'envie de domination complètement irrationnelle mais fulgurante tout de même, qui survient quand un «faux homme» se présente aux femmes que je connais. Ce qui le provoque, c'est de voir les femmes réagir favorablement à ce «grément» là alors que c'est clair pour tout les bon gars témoins de la scène que c'est un esti de poseur.
L'équivalent mâle de la blonde aux grosses boules mais avec la différence que si nous autres on veut la baiser, les filles, elles, tombent en amour, développent un kick ou en tout cas se mettent à divaguer et se transforment en nunuches. En tout cas, à tord ou à raison, moi, ça me met dans tout mes états. Après le secret sur la relation des gars et de la porno, je vais vous révéler une habileté particulière que j'ai développé au fil des déceptions amoureuses: Je peux vous prédire à peu de choses près le nombre de semaines ou de mois qu'une femme prendra à se rendre compte que son «nouveau» mec est un épais ou qu'il représente un risque très important de MUDs.
Je suis assis tranquille avec mon petit plat de yaourt glacé aux cerises et là je vois deux de mes «flirts» passer en compagnie d'un gars de 25 ou 26 ans, 5'11", au teint cuivré, bien cut, gougounes de plage puma à la mode, pantalon 3/4 de surf en lin et une camisole de type «muscle top» un peu bohème. Une barbe d'une semaine trimée et entretenue, des rastas de bon goûts et un bracelet blanc avec «freedom» imprimé dedans. Il a de bonnes mains, un physique de danseur de capoera, des belles dents, un sourire permanent et il a l'air de connaître tout le monde.
Serrement de gosses. Je suis convaincu qu'il envoie la mains au hasard au passants et aux voitures juste pour avoir l'air branché et je m'étonne qu'autant de personnes lui rendent la pareille. Crime, ils ne le connaissent même pas...maudit fendant.
En tout cas, après le Grand Ténébreux, je vous présente l'autre extrème du spectre de morons qui m'écoeure tant et qui vous excite autant: La Vedette Locale.
À l'inverse du Grand Ténébreux dont l'apparence de tourments intérieurs fait apparaître plus sensible et introspectif, la Vedette Locale a l'air vraiment à l'aise socialement et aura tendance à aller vers les gens. La Vedette Locale ne voyage pas pour se trouver mais pour «explorer» le monde et ses habitants. Conséquemment la Vedette Locale a l'air partout chez elle. L'aisance avec les réseaux social qu'elle dégage est sa meilleure arme de séduction. Il faut comprendre que la Vedette Locale a vraiment beaucoup d'amies qui la tienne très occupée. D'habitude, son réseau social est très dynamique et surtout très présent. Il fait sentir à sa nouvelle prospecte que c'est un homme convoité mais en même temps, et c'est là tout son art et son savoir-faire, elle sait faire en sorte qu'une fille se sente spéciale et privilégiée.
Alors que le Ténébreux fait appel à l'instinct maternel et qu'il sait le mettre à son avantage, la Vedette Locale s'attaque à l'insécurité des femmes face à la vie publique et aux nouvelles rencontres. Dans les bras d'une Vedette Locale, la femme ne craint pas de perdre du standing ou d'avoir l'air folle ou de se faire mettre de côté. Le principe est le suivant: la Vedette Locale jouit d'un confort social qui lui permet de toujours être sous son meilleurs jour et il projette se sentiment sur celle qu'il convoite.
Devenir une Vedette Locale est assez simple. Premièrement, une Vedette Locale joue toujours d'un instrument de musique, très utile pour gagner l'avantage de la scène lors de «social happening» sans prétention. Généralement, elle pratique aussi un sport à la mode et qui présente un certain risque puisqu'il doit avoir l'air un peu courageux. Capoera, escalade, rafting et/ou kayak de rivière/mer. Vous verrez, lors de la première sortie en boîte ou dans un bar sympathique, il paraîtra connaître le staff, particulièrement le barman. Il sait parler aux femmes et est entreprenant parce qu'il sait que les «hommes, les vrais» sont rares. Il joue cette game là à la perfection.
Son point faible c'est l'orgueil. Pour le piéger, essayer de lui faire penser que vous connaissez une de ses ancienne conquête et il essaiera discrètement de savoir ce qu'elle aura bien pu vous dire. En riant et sur un ton de plaisanterie, laissez lui entendre qu'elle vous a parlé de ses performances. S'il tente d'en savoir plus, rassurez-le en lui disant de ne pas s'inquiéter, qu'elle vous a dit que «c'était ben correct...»
Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour moi s'il vous plaît.
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